MES PISTES

 

 

D'abord un point de sémantique chouettienne :

 

-         Solution : exposé formulé dans un langage accessible à tous (langue française, chiffres et symboles), pouvant prétendre contenir, de manière exhaustive, TOUT ce qu'il y a à trouver dans les décryptages d'une énigme. Que cet exposé tienne en quelques phrases ou nécessite plusieurs pages d'écriture, il doit permettre à celui qui en est l'auteur de sortir de l'énigme en sifflotant, les mains dans les poches, en disant « euréka » s'il est grec, et « p... je lui ai enfin tordu le coup à cette #%$¤!° de 780 » s'il est français, pour passer à la suivante. Quitte à y retourner par la suite car des indices ultérieurs le pousseront à le faire, ou bien y faire un deuxième passage en fin de jeu (pour les adeptes du multi-niveau). 

-         Piste : ensemble d'informations mettant en relief un fait troublant ou une coïncidence, ou plusieurs, semblant indiquer que la solution pourrait y être liée.

 

Il me semble que beaucoup de chercheurs ne font pas la distinction entre les deux. Et présentent comme « solutions » ce qui n'est qu'un ensemble de pistes. C'est pourquoi ce chapitre sera bien plus fourni que celui intitulé « mes solutions 780 et après » qui ne contient qu'une jolie photo (garantie exempte d'indices !)

 

 

Ce subtil distinguo n'a rien à voir avec la qualité de la contribution. Exemple : « BOURGES » peut-être une solution de la 530, comme « Burgos » ou « Claye-Souilly + une explication argumentée faisant le lien entre le texte et un album de Lucky Luke ». Comme « le piéton va au sud car S est la dernière lettre de l'énigme précédente, il n'y a rien à trouver de plus » est une solution (nulle, d'accord) de la 780.

 

Par contre une conclusion argumentée, s'appuyant sur une documentation pléthorique, affirmant que le cocher est Toussaint Louverture et le piéton D'Artagnan, même si l'auteur, après plusieurs mois de recherches, a mis en évidence des  faits qui ne peuvent être dus au pur hasard, n'est qu'une piste si elle ne se présente pas comme LA résolution de la 780.

 

J'ai choisi, pour la 530, d'en présenter mes conclusions dans le chapitre « mes solutions », bien que je pense qu'il y ait autre chose à en tirer. Dans un but purement esthétique. Pour laisser croire que j'ai quand même trouvé quelque chose dans cette chasse !  

 

Si mes solutions se limitent à celle de la 530, et de la B bien sûr !, Je ne manque pas de pistes. Vraies ou fausses ! En voici quelques unes :

 

Je me limite aux pistes inédites, celles que je pense être le seul à avoir suivies.

 

 

530 :

 

-        Dans cette énigme, le redoublement est omniprésent. Des mots sont répétés de façon apparemment inutile et redondante : « premier », « moitié », « vérité ». Le titre contient deux fois les lettres U,R,E (les restantes étant V,O,T). Le mot « ETERNITE », qui fait l'objet d'une insistance qui n'a pas besoin d'être expliquée, possède une particularité qu'on aurait du mal à trouver dans beaucoup d'autres mots de la langue française. Dans le code A=1, le seul code qui doit être évident à ce moment, car naturel, les sommes des lettres groupées 2 par 2 forment une série étonnante : ET-ER-NI-TE = 25-23-23-25. Comme si ce mot était constitué de deux ensembles de même valeur se regardant dans un miroir. Pour relativiser, disons que les deux extrémités « ET » et « TE » ont évidemment la même valeur puisqu'elles sont composées des mêmes lettres. Mais « ER » et « NI »... Hasard ? Combien de mots de 8 lettres répondent à la même règle ? Ajoutons le madit « reste simple ! » « Simple », dans un sens, c'est le contraire de « double » ! Au fait, cette symétrie dans ETERNITE existe quel que soit le code utilisé (A=0, A=n). Et le total des lettres est TOUJOURS un multiple de 8. Étonnant non ? (réfléchir là-dessus !)

 

-        « Mais où est donc ornicar ? » C'est le moyen pour les écoliers de se rappeler les conjonctions de coordination. Qui sont au nombre de 7, comme les lettres de Bourges. Or (!), ces conjonctions sont très présentes dans la 530 (« mais », « et », « car » ; « ou », crypté dans le second vers, « ni » inversé dans un vers sur deux, pour « or » et « donc », reste à trouver une méthode non CT !

 

-         En liaison avec tout ce qui précède, la triphtongue « PRE » est répétée trois fois dans le premier vers. Et ce sont les 3 lettres qui restent en double après qu'on ait enlevé les lettres « MAIS » du titre de la 780. Comment ça capillotracté ? Bon, d'accord si on ne découvre rien d'autre avec ça.

-         Et maintenant la plus belle ! Amis de la poésie visitez la piste Rimbaud que j'exposais dans une contribution sur le forum de vélo.

 

 

780 :

 

-        Il y a 4 substantifs mis en évidence (Rosse, Cocher, Boussole, Pied). Pour les fanas du calcul lettrique, si A=1, B=2..., la valeur de tous ces mots est un multiple de 2, et pour 3 d'entre eux un multiple de 4. Comme éternité qui l'est doublement (96 = 4 x 4 x 6). Le nombre total de lettres du texte (titre excepté) est de 64 (i.e. 8 x 8, 43,26).

 

-         Un petit tour dans les étoiles : le Cocher et la Boussole sont deux constellations, l'une dans l'hémisphère nord, l'autre dans le sud. Rien de très original jusque là. Le Cocher est nommé, selon la nomenclature officielle « auriga » (abréviation AUR). Si on regarde la boussole à l'endroit, c'est à dire en tenant le livre à l'envers( !), et qu'on s'intéresse à l'initiale en français de chaque point cardinal, qu'on affecte à chacun des points le département correspondant, puis sa préfecture, on constate dans l'axe Ouest-Est (15-5, Cantal-Hautes Alpes), la présence discrète du cocher (AURIllac –GAp). Cette piste va un peu plus loin, mais pas jusqu'au bout ; sinon ce ne serait pas une piste mais une solution, et elle ne figurerait pas ici. Ni dans son intégralité ailleurs sur ce site...

 

-        Maintenant, on va causer Morse ! Non, pas de ce grand mammifère marin des régions arctiques, amphibie, au corps épais et allongé, que l'on chasse pour son cuir, sa graisse, et l'ivoire des défenses du mâle ; mais plutôt de ce système de télégraphie électromagnétique et de codes de signaux utilisant des combinaisons de points et de traits. J'ai déjà brillament exposé une théorie en 530 dans laquelle je fais remarquer la particularité du mot "ETERNITE" quand on l'écrit dans ce code. Ce mot en effet, conséquemment à la forte présence de "E" et de "T" parmi les lettres qui le constituent, lettres qui n'emploient qu'un signe en Morse, est un modèle de concision. Le code Morse peut être la source d'élégants cryptages car il permet, par un groupage différent des signes composant un mot, d'en construire un deuxième. Il est d'ailleurs à la base d'un système de cryptage assez performant : le "Morse fractionné" admirablement exposé dans l'excellllent site de Didier Müller ( http://www.apprendre-en-ligne.net/crypto/morse/morsefrac.html ) dont on ne dira jamais assez de bien. Mais plus simplement si on analyse le mot "AURIGA" (ou AURIGE, synonyme de cocher), on s'aperçoit que sa composition en traits et points ( .-   ..-   .-.   ..   --.   .- ) est TRES semblable à celle d'ETERNITE ( .   -   .   .-.   -.   ..   -   . )  on a une base commune (ETERNIT  et AURI- ) après, ça coince ! Et c'est bien dommage !

 -        Je vais maintenant livrer ma piste la plus sérieuse. Avec une générosité toute relative puisque : 1) Ceux qui ne l'auraient pas déjà explorée n'ont pratiquement aucune chance de comprendre de quoi il s'agit. Bien sûr, je ne la donne pas sur un plateau ; seuls les chouetteurs qui ont ressenti le même "tilt" que moi y reconnaîtront leur démarche intellectuelle. Et 2) Rares seront les lecteurs qui parviendront jusqu'à ce qui n'est, pour l'instant (en septembre 2005), que le bas de cette page. Voilà :

Un des quatre mots clefs de la 780 (je ne dis pas lequel !) possède une très curieuse propriété. Si on l'ampute de sa première lettre, et éventuellement de sa seconde (je me comprends et j'espère être compris !), comme d'ailleurs le mot qui lui est associé incite à le faire, on obtient un "reliquat" qui se prête à une certaine manipulation ; manipulation qui semble être en rapport avec beaucoup d'éléments présents dans l'énigme, et dans la précédente. Une simple recherche avec un moteur sur le ouebe est de nature à convaincre n'importe qui que le mot n'a pas été choisi par hasard ; bien que, je dois le signaler par honnêteté, il existe de nombreux mots en français qui comprennent la même séquence de lettres. Comme toutes les pistes présentées ici, cette dernière ne m'a mené à rien. A rien de plus qu'à une marque de boisson ou à un romancier (ceux qui comprennent me comprendront !), ou à un début de compréhension de la lumière...

Rien à voir avec ce qui précède : Le système de cryptage de la 580 (les notes de musique remplacées par les lettres correspondantes dans la notation anglo-saxonne) serait-il déjà présent en 780 ? Il est impossible que personne n'ait remarqué que le mot "boussole" contient un "sol" ; et qu'en le remplaçant par un "G" on obtient "BOUSGE" - les lettres de Bourges moins le "R".

J'en ai d'autres...

 

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