13/11/2002
D'abord un peu de poésie :
J'entends dire sur vous les pires calomnies :
Que vous seriez légère, frivole, voire facile ;
Que de vos conquérants le nombre est infini,
Et que vous vous offrez au premier imbécile
Je sais qu'il n'en est rien. Sur vos ergots debout,
Et d'un oeil menaçant vous tenez à distance
Ceux qui prétendent avoir vaincu votre innocence,
Et qui, en vérité, ne savent rien de vous.
Mais pour moi, pour moi seul, arrêtez d'être sage.
Prêtez l'oreille enfin à ma plainte vibrante
Offrez-moi votre coeur, et votre corps sans tâche
Ce soir, soyez à moi ! Ma belle cinq cent trente !
Je n'ai pas encore trouvé le titre. Peut-être « stances à
une jeune première ».
Tout ça pour dire que l'opinion générale sur la 530 (il n'y a que
Bourges à trouver) ne me paraît pas satisfaisante.
Voici une liste d'assertions, qui sont toutes vraies, à première vue,
et qui pourtant ne peuvent être vraies toutes ensemble.
1)
Max est intelligent, fin et cultivé.
2)
Max n'a pas demandé à son petit-neveu (7 ans en 93) de
rédiger la 530.
3)
Max a mis des années à concevoir le jeu.
4)
Il faut rester simple en 530.
5)
La 530 est ultra bancale, mal foutue, redondante.
6)
Ouverture = Bourges.
7)
Ce n'est qu'un lieu pour démarrer le jeu.
8)
Les majuscules d'ETERNITE sont importantes.
9)
Quand on a demandé à Max : « quelle
appréciation attendez-vous des chasseurs quand les solutions seront découvertes ? »,
il a répondu « Bravo ! »
Il y a AMHA un paradoxe. Qu'on pourrait aussi traduire par un
raisonnement façon Leibniz : « si Max existe, c'est qu'il est toute
science, toute intelligence, et toute bonté pour ses chercheurs. S'il a conçu
ainsi la 530, c'est que ce texte est la plus élégante manière de donner
Bourges. Et nous vivons dans la meilleure des 530 possibles. »
Il n'y a pas beaucoup de façon pour résoudre ce paradoxe, qui
n'est qu'apparent, comme tous les paradoxes. J'en vois deux :
1)
Max a pondu un texte aussi long, avec plein de mots
inutiles, pour faire de sa première énigme un « nid à fausses
pistes ». Il est vrai que si on en cherche, on en trouve. Des pelletées
(!).
2)
La 530 devra être examinée plus tard, avec ce qu'on aura
trouvé dans les autres énigmes. Pour la SS, ou avant.
J'ajoute que ce monument de la littérature française qui figure
en exergue de cette contribution, n'a nécessité à son auteur que 2 heures
environ, sans pour autant cesser de vaquer à d'autres occupations.
Qu'en pensez-vous ?