Le coaching littéraire, qu'est-ce ? Par Alain Kotsov.

Pour éviter de ressembler à Alain Delon, je parlerai en mon nom et à la première personne. Bien que j'aime Alain Delon. Davantage que la caricature qui en est faite dans « les guignols » sur Canal plus. Mais j'aime bien aussi les guignols. Au fait !

Vous avez écrit un livre ; un roman, un recueil de nouvelles, un ouvrage poétique, un essai, ou un texte de quelque nature que ce soit. Et vous rêvez de voir votre « bébé » imprimé ; avec une belle couverture, comme les bouquins qui trônent sur les étagères de votre bibliothèque.

Si vous maîtrisez word et photoshop, et si vous vous sentez de taille à effectuer le travail de mise en page et de conception, je ne peux que vous conseiller d'abandonner ici votre lecture et de trouver un éditeur à la demande sur la toile. Vous n'avez pas besoin d'un coach.

Si vous en êtes ici, c'est que le sujet vous intéresse. Dans ce cas, donnez-vous la peine de lire ce qui suit. C'est un peu long, pas très passionnant, mais vous y apprendrez beaucoup de choses, très utiles.

Pour introduire le sujet, il est nécessaire que je me présente. Je suis un auteur, essentiellement de nouvelles. J'ai obtenu un certain succès dans des concours littéraires régionaux, ce qui m'a incité à persévérer dans l'activité d'écriture, qui n'était pour moi qu'un violon d'Ingres. En Mai 2008, j'ai eu la chance de voir mon premier recueil publié, à compte d'éditeur, en collaboration avec une société de vente en ligne sur internet. (Si les termes de la phrase précédente vous semblent flous, soyez rassurés, il seront expliqués par la suite). Cette expérience, outre le fait qu'elle m'a apporté une certaine (auto) satisfaction, et un tout petit peu d'argent, m'a permis d'apprendre plein de choses, et de porter un regard pertinent sur le monde de l'édition. Un monde assez surprenant quand on s'y frotte et qu'on commence à le connaître. Ce que je m'apprête à dire vous est peut-être familier si vous avez déjà tenté l'aventure, et dans ce cas je m'en excuse. Mais si le domaine vous est totalement inconnu, vous y lirez des informations essentielles qu'il faut absolument connaître avant de faire éditer son œuvre. Ces commentaires ne prétendent pas à l'exhaustivité. Ils ne sont qu'un résumé succinct décrivant les différents modes d'édition ; mais je vais essayer, dans ces quelques lignes, de condenser les idées afin de vous donner une vision claire de ce qui attend les auteurs amateurs qui souhaitent voir leurs écrits prendre la forme d'un « vrai » livre. Pour des informations plus détaillées, la toile fourmille de sites où les auteurs décrivent leur expérience ou bien où des spécialistes prodiguent leurs conseils avisés. J'en cite trois à la fin de cette page, pour la forme, mais un bon moteur de recherche avec des mots appropriés vous en donnera des dizaines.

En gros, on peut séparer l'édition en deux méthodes. A laquelle s'ajoutera une troisième, et une quatrième issue des nouvelles technologies. Vous comprendrez ; si vous avez la patience d'arriver à la fin de ce texte.

•  L'édition à compte d'auteur.

C'est la première que je décris car elle est celle qu'ont pratiquée beaucoup d'écrivains débutants. Mon « cœur de cible ». C'est à dire les auteurs qui n'ont pas encore été édités, et se laissent abuser par la communication de ces entreprises qui leurs promettent monts et merveilles.

Le principe est le suivant : l'éditeur vous propose d'imprimer vos textes pour une somme donnée (très variable selon les maisons, mais toujours conséquente). Vous vous accordez avec lui sur les données techniques (police de caractères, présentation, couverture etc.) et sur le nombre d'exemplaires. Vous prenez livraison de vos bouquins chez l'imprimeur, et… C'est fini ! Du moins pour l'éditeur. Si vous avez fait imprimer tous ces livres, c'est bien sûr dans l'espoir de les vendre. C'est d'ailleurs ce que vous a dit l'éditeur ; vous n'aurez aucun mal à écouler votre stock. Les écrivains reconnus, ceux qu'on voit à la télé, vendent des dizaines de milliers, voire des millions d'ouvrages. Pour vous qui n'en avez que quelques dizaines à fourguer, ça ne devrait pas poser de problème. Si c'est la première fois que vous tentez l'expérience (en général la déception qui s'ensuit fait qu'il n'y en a pas de deuxième !) vous serez surpris de la difficulté qu'il y a à vendre des livres soi-même. Vous l'avez proposé dans votre famille et votre entourage, avec un certain succès ; mais quand il s'agit de le placer chez des libraires, au supermarché du coin, ou dans un magasin spécialisé comme la FNAC, vous n'essuierez que des refus. Et pourtant, il est si beau, votre bébé, vous le savez, c'est VOUS qui l'avez pondu.

Et pourquoi en avez-vous commandé autant ? Parce que votre éditeur, en vous présentant des tarifs dégressifs, vous a incité à travailler à grande échelle. Rien que de très normal ; c'est son intérêt. Que votre livre marche ou non, il s'en fiche. Il a reçu son chèque. C'est tout ce qu'il voulait.

Le tableau que je brosse de ce type d'édition, si vous ne l'avez jamais côtoyée, peut vous sembler très sombre. C'est pourtant ce qui ressort des discussions qui ont lieu à ce sujet sur les fora et les blogs. Pour être honnête et éviter de généraliser, je dirai que 99 % des éditeurs de ce type sont des bandits de grands chemins. Et qu'il n'est pas impossible de rentrer dans ses frais, voire de gagner quelques piécettes. Mais c'est très rare. Et nécessite, outre du talent et un don pour le commerce, beaucoup d'efforts.

Quelles sont les tares originelles du CA ? La principale, qui les résume toutes, est que votre intérêt et celui de l'éditeur sont différents, voire divergents. Son but est de vous faire commander le maximum d'exemplaires ; quitte à vous faire dépenser de grosses sommes. Le vôtre est, évidemment, de ne pas trop vider votre compte bancaire, et de voir diminuer la pile de livres qui encombre votre salon, ce dernier souhait étant pour votre éditeur, le cadet de ses soucis.

Pourquoi m'autorisai-je à prétendre que ces gens sont des bandits ? Pas du fait de leur activité, qui n'a, a priori, rien de malhonnête. Ils offrent un service, le font payer, et encaissent leurs bénéfices. Comme n'importe quelle entreprise dans un monde où règne l'économie libérale. Mais ils MENTENT ! Ils sont bien au courant des faiblesses du CA, mais le fonctionnement de ce système les oblige à rosir la réalité à l'attention de leurs clients. A leur faire croire, même s'ils sont persuadés du contraire, que vendre des dizaines de livres sans bénéficier de promotion musclée est chose facile.

•  L'édition à compte d'éditeur.

Comme Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir, si vous ne connaissez pas cette expression, vous achetez très souvent des livres publiés à compte d'éditeur sans en avoir conscience. En effet, tous les bouquins qui sortent, tous ceux dont on fait la promotion à la radio, à la télé, sur des affiches ; les opus signés Beigbeder, Nothomb, Chirac, VGE, Rika Zaraï, Zidane, les grands classiques de Balzac, Hugo, Maupassant, tous ceux-là sont estampillés « CE ». Ainsi que des milliers de livres qui sortent chaque année dans des petites maisons.

Etre publié à compte d'éditeur, c'est le rêve de tout écrivain amateur. C'est la façon de passer « pro », comme chez les cyclistes ou les footballeurs. De rejoindre la cour des grands où batifolent Houellebecq, BHL, Régine Desforges, Virginie Despentes, et tous leurs copains et copines qu'on voit dans les émissions littéraires.

Le principe est aussi simple que celui du CA ; mais très différent ; là, c'est l'éditeur qui s'investit, car il croit au succès commercial de l'ouvrage. Vous ne faites que donner votre texte. L'éditeur s'occupe de tout : lecture des textes, corrections ou propositions de corrections, recherche d'un imprimeur, détermination du prix de vente, conception de la couverture… (ça peut être fait en travail commun avec l'auteur). Pour chaque exemplaire vendu, il touche évidemment un bénéfice qui compense les frais engagés, plus il en vend et plus il les compense, et vous verse des droits d'auteur. C'est quelques pourcents du prix de vente du livre. Ca tourne autour de 8, 10, jusqu'à 12 %. Pour un bouquin vendu 15 euros dans le commerce, ça vous rapporte environ 1,50 euro. Si vous en vendez 10, vous pourrez vous payer un repas boisson comprise dans un restaurant moyen. A 100 vous vous offrez une imprimante bas de gamme, ou une soirée au champagne dans une boîte chic. 1000 exemplaires, c'est un home cinéma ou une semaine de vacances au club. Et 10 000, une bagnole.

Le hic, c'est qu'il faut que l'éditeur soit certain de votre succès. Lui et vous êtes dans la même barque ; vos intérêts, contrairement à ce qui se passe dans le CA, convergent. Plus il vendra, plus il gagnera, et plus vous gagnerez. Et c'est ça, le problème ! Et qui explique qu'autant de manuscrits soient refusés. Si vos textes sont carrément mauvais, inutile d'espérer ; revoyez votre copie ! Mais s'ils sont bons, ce n'est pas pour autant que Gallimard, Grasset, Plon ou XO vont se jeter dessus. Ils en reçoivent tellement ! Ils ont à peine le temps de les lire. Leurs lecteurs appointés les parcourent en diagonale, et s'ils n'accrochent pas immédiatement, ils marquent un panier à 3 points après les avoir roulés en boule en les envoyant dans une immense poubelle. J'ai entendu dire, je ne sais si c'est vrai mais c'est très probable, qu'un prix Nobel de littérature a vu son livre refusé dans toutes les grandes maisons parisiennes avant de connaître le succès. J'ai aussi lu sur un forum, et je prends les mêmes précautions avant de relayer cette « information », que chez Gallimard, on reçoit un livre toutes les 12 minutes. Ayant eu l'opportunité de pénétrer dans les bureaux d'éditeurs renommés du 6 e arrondissement, pour récupérer des manuscrits que je leur avais adressés, et de contempler les rayonnages remplis de chemises contenant des tonnes de feuilles A4, ces allégations ne me semblent pas du tout abracadabrantesques. Je ne saurais trop vous conseiller de ne pas viser trop haut et de privilégier, pour votre première approche de l'édition, les petites maisons, de préférence aux monstres germanopratins.

Mais il n'est pas dit que vous serez admis. Même si vous écrivez bien. Il vous faudra, en plus du talent, du soin, du bon choix des éditeurs, des efforts accomplis, posséder une qualité dont vous n'êtes pas maître : LA CHANCE !

Si aujourd'hui « Les misérables », « Madame Bovary », « A la recherche du temps perdu », « La condition humaine », étaient envoyés à une grande maison, il est fort possible qu'ils finiraient au panier.

Un scénario assez commun : l'auteur envoie son manuscrit (tapuscrit on dit maintenant) à dix éditeurs de renom. Il essuie dix refus, qui sont le plus souvent des lettres type non argumentées. Et il se tourne naturellement vers le compte d'auteur, qui n'est pas aussi exigeant, et dont j'ai déjà dit plus haut tout le bien que j'en pense.

Donc, le CE, c'est comme passer une soirée avec Monica Belucci ; c'est super, mais c'est pas dans la poche !

•  L'auto-édition.

En plus des deux méthodes que je décris plus haut, et de certaines autres qui sont des mélanges de ces deux là, mais qui se rapprochent nettement de l'une ou de l'autre et que je ne décrirai pas par ignorance, et par crainte de rendre cet exposé fastidieux, il y a l'auto-édition. C'est comme le CE, à ceci près que l'auteur et l'éditeur sont confondus. Quoi de plus facile que de faire accepter un livre, le sien, quand on est soi-même le propriétaire de la maison qui l'édite. L'AE se pratique depuis longtemps, depuis l'invention de l'imprimerie, et sans doute bien avant. Les beaux livres enluminés qu'on voit dans les musées des châteaux moyenâgeux calligraphiés par des moines copistes, le papyrus que noircit le fameux scribe du Louvre, les tablettes d'argile couvertes de caractères cunéiformes, c'est de l'auto-édition, ou ça s'en rapproche. Car c'est celui qui écrit, ou le pharaon, ou le supérieur du monastère, qui possède la version sur papyrus, sur marbre, ou sur velin, de son œuvre. S'il souhaite la commercialiser, il en recevra l'intégralité du prix de vente. Aujourd'hui un auteur qui s'auto-édite se met d'accord avec un imprimeur, lui donne son texte, et commande un certain nombre d'exemplaires. Si ce nombre est suffisamment conséquent (quelques centaines) le prix de revient d'un livre sera assez faible (3, 5 euros pour donner une idée). L'AE existait avant même que le mot « édition » fût inventé. A cet instant, roulez tambours, sonnez trompettes, j'en viens à la quatrième partie de cet exposé, dont je laissais entendre au départ qu'il devait en compter deux, et qui est en liaison avec ce qui figure en exergue :

•  L'édition à la demande :

A la fin du siècle dernier est apparu un outil, essentiellement un système de communication de messages écrits, qui bouleverse toute la donne. C'est, vous l'avez deviné, internet. Il n'est pas étonnant que le monde de l'édition, CA et CE, ainsi que tous les acteurs économiques, des marchands de montres contrefaites aux supermarchés, en passant par les constructeurs d'automobiles, se soient engouffrés dans ce nouveau territoire, de plus en plus fréquenté, où la présence d'une entreprise peut être à la source pour elle de bénéfices juteux. C'est ainsi, pour en revenir aux livres, que des sociétés, profitant des opportunités offertes par les outils de traitement de textes et de la possibilité de faire des achats en ligne, ont décidé d'utiliser ce nouveau créneau pour concevoir un système d'édition totalement nouveau : l'édition à la demande, qu'on peut aussi nommer : « auto-édition à la demande ». Les avantages de ce système sont tellement évidents qu'on peut se demander comment l'édition à compte d'auteur classique pourra survivre à ce bouleversement.

Le principe : des sites proposent à qui le souhaite d'éditer un livre, qui n'est au départ qu'un assemblage de kilooctets, et de le mettre en vente.

C'est totalement gratuit. Aucune mise de fond. L'auteur doit seulement travailler la présentation de son tapuscrit, choisir la couverture parmi ses photos de vacances, et hop ! Son ouvrage, dont il a lui-même fixé le prix de vente, est mis en ligne, et accessible à n'importe quel client, qu'il demeure à Romorantin-Lanthenay, Tokyo ou Melbourne.

Le prix de revient, qui comprend la marge bénéficiaire du site, est fixé par l'éditeur ; qui ne se foule pas trop vu que les programmes qui permettent la disposition du livre sont déjà écrits. Les quelques kilobytes que représentent l'hébergement d'un fichier en format texte (word, PDF ou autre) ne coûtent pratiquement rien, des millièmes de centimes d'euro, ou moins. D'où l'appellation « à la demande » ; à chaque commande, le livre est imprimé ; à un coût très faible qui n'aurait pu être envisageable à l'époque, pas si lointaine, où des typographes disposaient sur des réglettes de bois les petits rectangles de plomb ou de cuivre formant les caractères inversés qui, imbibés d'encre, imprimaient sur le papier blanc les signes, formant les mots, les phrases, les chapitres de ce qu'était un livre à l'époque.

C'est là qu'intervient le « coaching littéraire ». Et que vous comprendrez enfin où je veux en venir.

Comme il est dit plus haut, si vous vous sentez capable de le faire vous-même, allez-y ; ce n'est pas trop compliqué. Ça nécessite seulement une bonne maîtrise de certains logiciels pour obtenir un résultat acceptable. Ce coaching s'adresse surtout à celles et ceux qui sont plus doués pour l'écriture que pour l'informatique. Qui sont réfractaires à l'utilisation de l'ordinateur, et qui souhaitent profiter de l'expérience d'un informaticien de formation, devenu écrivain par vocation. Et qui a, comme on dit, « essuyé les plâtres. »

Formule 1, formule 2

L'entreprise Kotek, dont je suis un des fondateurs, offre aux nouveaux auteurs la possibilité de voir leur livre édité. Dans des conditions très avantageuses par rapport à ce qui se pratique ailleurs. Nous avons décidé de séparer cette activité, le coaching littéraire, qu'on peut désigner en français correct par le terme d'« aide à l'édition », en deux formules.

•  La formule 1. Partage des bénéfices.

La plus avantageuse et la plus gratifiante.

J'ai lu votre livre, il me plait, je mise sur son succès commercial. Je ne dispose que d'un document que vous m'aurez envoyé par courriel. Je me charge de le mettre en page, nous décidons ensemble du contenu de la quatrième de couverture, de la préface, s'il y en a une, de la présentation, de la police, et de tous les détails techniques. J'effectue toutes les démarches nécessaires pour le mettre en ligne. Je ne vous garantis aucune promotion, mais je vous assure que j'en ferai. Mes intérêts sont liés aux vôtres.

Question argent : vous ne versez pas un centime. Votre livre est disponible, grâce à moi sur un site de vente en ligne. je vous en conseillerai un ou plusieurs, mais vous êtes tout à fait libre d'en préférer un autre. Tous les 2, 3, ou 6 mois, selon l'éditeur choisi, je reçois un chèque correspondant à vos droits d'auteur. Je l'encaisse, et je vous envoie un chèque représentant la moitié de la somme que j'ai reçue. J'ignorerai toujours le numéro de votre compte bancaire.

Exemple : votre livre revient à 10 euros ; ça tombe bien, c'est à peu près le coût d'impression d'un livre de taille moyenne (*). La marge est fixée à 5 euros. C'est très raisonnable. Le livre se vend donc 15 euros. Pour chaque exemplaire vendu, vous touchez 2,50 euros, et moi la même somme. Dès réception de mon chèque, je vous en envoie la photocopie accompagnée d'un chèque d'un montant de la moitié de ce que j'ai reçu. Vous vendez 50 exemplaires, je touche 250 euros, dont je vous reverse 125 euros. En finale, vous et moi avons gagné 125 euros chacun. Avec 100 exemplaires la somme double, pour vous et pour moi. Et ainsi de suite…

Les chiffres que j'annonce sont dans le domaine du raisonnable ; c'est à peu près ce que j'ai vendu la première année où mon livre a été édité.

Important : je vous livre l'identifiant et le mot de passe vous permettant de vous connecter au site de l'éditeur, que vous aurez choisi, et de vérifier le nombre d'exemplaires vendus. Ça sera spécifié dans le contrat.

Engagement : bien que vous en ayez la possibilité technique, vous vous engagez à ne pas modifier sans m'en avertir la présentation, le contenu ou la couverture, et surtout la marge bénéficiaire de votre livre. Cependant toute modification de ces paramètres est envisageable ; et à moins qu'elle soit totalement déraisonnable, je n'ai aucun motif pour m'y opposer. Nous travaillons en souplesse et rien n'est figé.

De même, vous vous interdisez, si le site vous en offre la possibilité, d'acheter des exemplaires à prix coûtant. Mais, et ce n'est pas une obligation, vous pourrez en commander une dizaine à un tarif préférentiel. La marge sera ramenée à 2 euros sur lesquels vous ne toucherez aucun droit d'auteur. Dans l'exemple cité plus haut, ça met le livre à 12 euros. Cette commande facultative est intéressante pour moi, comme pour vous. Je touche 20 euros de droits d'auteurs ; et vous recevez votre livre, sur lequel est inscrit « 15 euros » en le payant moins de 13 euros tout compris pour un envoi par colissimo. Vous pourrez l'offrir, ou même le vendre, à votre famille et votre entourage.

Enfin, il vous est interdit, ça semble évident mais je dois le préciser, de mettre en ligne le même livre sur le même site. Vous pouvez par contre le faire éditer ailleurs, où vous le désirez, quand vous voulez, et selon les conditions que vous souhaitez ; et entrer en concurrence avec moi. Et vous avez le droit, à tout moment, de le retirer de la vente.

* : le mien, dans sa première version (206 pages) coûte 8,86 euros.

•  La formule 2 – travail à façon.

Si :

•  J'ai lu votre livre, et je le trouve mauvais.

•  Je le trouve bon, mais je refuse de miser sur ses ventes

•  Il est bon, même très bon, mais il traite un sujet qui le rend invendable, selon moi (poésie, vers libres, essais sur un sujet qui ne plaira pas au « grand public »). Mais je me trompe peut-être…

•  Je suis débordé et je n'ai pas eu le temps de le lire.

•  Il m'a plu, je vous ai proposé la formule 1, mais vous préférez, pour des raisons qui vous appartiennent, pour avoir une plus grande liberté, adopter une autre option que la formule 1.

Dans les cas précités je vous propose la formule 2, qui s'apparente à l'édition à compte d'auteur, la malhonnêteté en moins.

Pour 100 euros, je fais le boulot nécessaire pour que votre bouquin soit mis en ligne chez l'éditeur de votre choix. Nous réalisons ensemble la couverture, la 4 de couv', (le texte qui est imprimé au dos du livre), et nous mettons d'accord sur les détails techniques. Là, c'est vous le patron ; je n'ai aucun mot à dire. Si vous souhaitez une couverture qui me déplait, une police de caractères que je juge mauvaise, une présentation qui me paraît inadaptée, vous aurez le dernier mot. Une fois votre chèque reçu, je ne m'occupe plus de rien. Vous pouvez commander autant d'exemplaires que vous désirez, au prix coûtant. Et votre ouvrage reste en ligne. A vous de le promouvoir. Et je vous conseille vivement, avant de signer un contrat avec moi, d'aller voir ce que propose la concurrence…

Voici un tableau qui montre les dépenses que vous devrez faire pour voir votre livre édité.

On va prendre pour base, pour simplifier les calculs, des chiffres ronds ; 10 euros comme prix de revient, et 5 euros de marge. C'est tout à fait réaliste, et les prix réels de votre livre ne s'écarteront pas beaucoup de cette simulation chiffrée. Ils devraient être inférieurs si votre ouvrage a l'épaisseur de celui que j'ai édité. Ne pas oublier les frais d'expédition, qui seront intégrés au tableau en prenant en compte ceux qui sont pratiqués par un éditeur en ligne qui ne les utilise pas pour augmenter artificiellement ses prix de vente :

Nombre d'exemplaires

Vous payez

Remise

Envoi postal

Colissimo

Chronopost

Prix ex poste

Prix ex colissimo

Prix ex chronopost

1

100 €

2,18

5,00

112,18

115,00

2

100 €

2,97

6,76

61,49

63,38

3

100 €

3,85

7,48

44,62

45,83

5

100 €

5,07

8,72

31,01

31,74

10

100 €

5%

5,93

9,56

14,91

20,09

20,46

20,99

20

100 €

5%

11,23

16,42

15,06

15,32

50

100 €

10%

17,70

20,94

11,35

11,42

100

100 €

20%

24,16

28,48

9,24

9,28

1000

100 €

50%

167,97

6,77

Ce tableau vous indique les prix payés par l'auteur qui commande à prix coûtant. Le client, qui commandera directement sur le site, et très probablement à l'unité, dépensera 15 euros + les frais d'expédition. C'est à dire 17,18 euros s'il opte pour un envoi postal, et 20 euros s'il choisit le colissimo. Dont 5 euros tomberont dans votre poche. Les zones en rouge, dont les sommes ont été calculées par un programme informatique, ne sont là que pour la forme. La formule 2 ne s'adresse qu'à des auteurs qui souhaitent acquérir entre 10 et 100 exemplaires de leur livre. Un exemplaire à plus de 100 euros, ce serait du délire ; et 1000 exemplaires commandés par l'auteur, outre que ce n'est pas réaliste, est un projet qui n'a pas lieu d'être. Si l'auteur a la chance de vendre autant de livres, il fera mieux de dénicher un « vrai » éditeur. Mais, ne rêvons pas trop. L'offre que je vous propose est raisonnable et réaliste. Un marchepied pour faire son entrée dans l'univers impitoyable de l'édition. Ce qui n'interdit pas à celles et ceux qui tentent l'aventure avec moi d'obtenir un jour le prix Nobel de littérature.

Avantages de faire appel à Kotek, plutôt qu'à une autre entreprise :

•  Le plus important : vous signez un contrat avec des personnes qui sont d'une honnêteté scrupuleuse. On ne peut le prouver, mais vous vous en rendrez vite compte.

•  Transparence totale. L'identifiant et le mot de passe vous sont accessibles. Quelle que soit la société de vente en ligne que vous avez choisie. Vous pouvez, à tout moment, consulter vos statistiques, et connaître le nombre d'exemplaires que vous avez vendus.

•  Les tarifs : ils sont, et de très loin, bien inférieurs à ceux qu'on pratique ailleurs.

•  On ne vous ment pas. Tous les défauts de l'édition à compte d'auteur, et à compte d'éditeur, ont été clairement décrits ci-dessus. Il n'y a aucun piège ou traquenard. Ça non plus, on ne peut le prouver. Mais c'est la vérité.

•  La société a été fondée, entre autres, par un auteur, celui qui signe ce qui précède, qui a été confronté aux même problèmes que ceux que vous, auteur débutant, vous apprêtez à affronter. Son expérience dans le domaine vous permettra d'éviter les écueils et de gagner du temps.

•  Dans l'option « formule 1 », il n'y a aucune limite. Ce qui n'est pas le cas ailleurs. Dès que vous vendez un exemplaire vous touchez la moitié de la marge. Si vous n'en vendez qu'un seul avec une marge de 5 euros, vous recevrez un chèque de 2,50 euros. J'espère quand même, pour moi et pour vous, que vous dépasserez ce chiffre…

•  Dans l'option « formule 2 » vous payez 100 euros, et basta ! Aucun frais supplémentaire ne vous sera réclamé. Vous connaissez à l'avance le montant de vos dépenses. Et, contrairement à l'édition à compte d'auteur, je n'ai aucun intérêt à vous inciter à faire imprimer un maximum d'exemplaires. Je touche la même somme pour 1, 2, 50, 100, 1000 exemplaires.

•  Il n'y a aucune captation de droits. Quelle que soit la formule choisie, vos œuvres restent votre entière propriété. Vous pouvez les faire éditer où bon vous semble et à tout moment.

•  Les contacts avec la société qui vous édite, Kotek, se feront essentiellement par téléphone. Si vous habitez la région parisienne, des rendez-vous pourront être pris. Dans ce cas, ils auront lieu dans un café, et le règlement des consommations, un café, un soda, ou une bière à la pression, seront à votre charge. C'est comme ça, et j'avoue que cette clause n'a pas trop sa place dans la rubrique « avantages ».

• Réactivité : si vous avez des questions à poser, je suis disponible aussi souvent que possible pour y répondre. Vous avez mon numéro de téléphone (fixe et portable) et pouvez me joindre à tout moment.

L'activité de coaching littéraire est pour moi nouvelle. Si j'y obtient un certain succès, les formules et les tarifs pourront être modifiés pour s'adapter aux conditions du marché. Tout ce qui précède est indicatif et non contractuel. J'ai peut-être oublié des cas de figure ; mais je crois vous avoir fourni une bonne idée de ce que je propose.

Voilà ! En deux , trois jours, votre livre sera édité. Ce n'est pas fantastique ? Même si vous n'avez jamais osé en rêver, c'est possible.

A vous de jouer !

Liens :

http://www.encres-vives.fr/web/upload_fich/reserves/edition_et_auto.pdf

http://ladybirdisms.blogspirit.com/archive/2009/07/16/jo-ann-von-haff-gazelle.html

http://culturevisuelle.org/icones/173

http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/autoedition-par-le-biais-d-23203

 

 

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