06/11/2002

 

 

 

Ma vision (poétique et métaphorique) de la chasse.

 

Elle n'est étayée par aucun fait objectif. C'est juste un ensemble d'impressions, au feeling, qui pourrait s'avérer exact, qui sait ?

 

Représentons-nous la chasse comme un trajet qui mène d'un point de départ, prenons Bourges pourquoi pas, à un coin de France où est enterrée une statuette en bronze.

 

Au long de ce trajet, à travers les champs et les bois, on voit différentes pistes : Des petits sentiers qui aboutissent à des buissons de ronces, des chemins tout juste carrossables, boueux et pleins d'ornières qui s'arrêtent en plein champ. Ce sont les FPs inventées par les chercheurs. Quand on arrive au bout, on comprend aisément qu'il faut revenir en arrière pour retrouver la route principale qu'on a imprudemment quittée.

 

Il y a en outre de belles portions de départementales, bien entretenues et balisées, mais qui, elles aussi s'interrompent brusquement ou aboutissent au sommet d'un ravin. Voilà les FPs de Max. Elles sont si confortables qu'on les quitte à regret en atteignant la fin. Mais il faut savoir faire machine arrière devant le panneau « route barrée ». Bien qu'on se pose la question « pourquoi entretenir à grand frais des routes qui ne mènent nulle part ? »

 

Et il y a...

 

L'autoroute ! Quatre voies. Limitation à 130, mais on peut s'y autoriser des pointes à 150 ! Ceux qui y roulent n'ont pas du tout envie de la quitter. D'autant plus que sur le trajet se trouve un grand panneau : « Sortie Dabo. Aire de repos. Un jus de fruit vous sera offert ; ainsi qu'une réduction de moitié sur le péage du parcours restant »

 

Et enfin...

 

Le TGV ! 300 à l'heure. Climatisation. Alcools gratuits à volonté. Caviar à la louche. LA vraie piste ! Les passagers du train, qui longe l'autoroute, regardent amusés les automobilistes qui se sont engouffrés en masse dans la grande artère. Car ces derniers ont raté sur la bretelle d'entrée, peu après Bourges, une petite chaussée menant à la gare. Bientôt la voie ferrée et l'autoroute vont se séparer. L'autoroute va tourner en rond et la seule solution pour les automobilistes sera de la prendre à contresens jusqu'à la gare.

 

Quant à la voie ferrée, elle continue tout droit vers la cache.

 

Le génie de Max a été de faire coïncider très longtemps la ligne de TGV et l'autoroute. Dans les énigmes du milieu, les tenants des deux pistes trouvent leur compte. En interprétant différemment les informations fournies. L'interprétation « autoroutière » étant bien sûr la plus évidente quand on ne tient pas compte de ce qui précède.

 

Ceux qui brûlent les étapes, qui commencent leur parcours à mi-chemin, ne réussiront jamais à prendre le train en marche. Tout au plus trouveront-ils une bretelle d'accès à l'autoroute !

 

Pour ce qui me concerne, j'en suis encore à chercher le chemin de la gare !

 

Merci à tous ceux qui m'ont livré leurs réflexions sur la 780.

 

Amitiés.

 

Baykus.

 

 

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